Meet Abou, fondateur de Onzic
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Interview

Après un passage par la formation Full Stack JavaScript de La Capsule, Abou lance Onzic, une application qui permet de réviser les cours du Bac en musique. Retour sur son parcours, son passage à La Capsule et ses ambitions.

Apprendre à coder pour monter sa startup : le portrait d'Abou, CEO d'Onzic

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Abou, j’ai 29 ans, je suis le fondateur et CEO de Onzic. J’ai commencé avec un cursus assez classique : prépa, école de commerce puis j’ai travaillé pendant trois ans dans des startups. Ensuite j’ai intégré La Capsule pour apprendre à coder avant de lancer mon propre projet. Chez Onzic, on réécrit le programme des cours en rap, on l’enregistre et on le met à la disposition des lycéens pour les aider à réviser.


Pourquoi avoir voulu apprendre à coder ?

J’ai toujours été intéressé par les sujets tech. Dès que j’ai su que j’allais intégrer le bootcamp, j’ai commencé à suivre des formations en ligne pour me préparer et ne pas partir de zéro. Comme j’avais l’idée d’un produit digital et que je voulais le développer moi-même, je savais que j’allais avoir besoin d’apprendre à coder. C’était une vraie volonté de ma part. Je tenais à comprendre comment le produit fonctionnait, il n’était pas question d’externaliser. Et même si à l’avenir je ne code plus, je veux pouvoir communiquer avec mes équipes et comprendre ce qu’ils font.


Comment est venue l’idée de créer Onzic ?

Je me suis lancé après mon passage à La Capsule en 2018, mais j’avais l’idée en tête depuis le lycée. J’ai grandi à Paris, le rap et la musique faisaient partie de mon environnement. J’habitais dans un quartier où presque tous mes amis rappaient. À côté de cela, pendant mes études, j’avais toujours des quantités énormes de cours à apprendre. Je me suis toujours dit que si mes potes rappaient mes cours, ils seraient plus faciles à mémoriser. C’est venu assez naturellement !


Savoir coder a été indispensable pour lancer ton projet ?

Complètement. Je pense que quand tu as une idée de boite basée sur le digital, il faut le maîtriser un minimum. J’aurais pu embaucher un développeur ou passer par un prestataire, que ce soit une agence ou un freelance mais ça me semblait plus complexe. Je voulais le faire-moi même parce que ça me semble essentiel pour un fondateur de bien connaître son produit. Si tu dépends de quelqu’un d’autre pour quelque chose de si important et que tu ne sais pas ce qu’il se passe alors que c’est le cœur de ton métier, c’est forcément problématique.


Maintenant que le Bac est passé, quel bilan en tires-tu ?

Le premier bilan, c’est que notre méthode fonctionne. Sur deux ans, on a maintenu un taux de 98% d’utilisateurs ayant obtenu le Bac. On a reçu beaucoup de retours d’élèves nous disant qu’ils s’étaient bien souvenu des paroles pendant l’examen. Côté croissance, on s’est lancés il y a un an, à seulement un mois du Bac. À l’époque, on avait déjà réussi à avoir 30 000 utilisateurs. Aujourd’hui, nous sommes à 120 000 utilisateurs, ce qui n’est quand même pas mal ! On est plutôt contents et optimistes sur l’avenir, cela nous conforte dans l’idée qu’il faut continuer à travailler.

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Quelle relation avez-vous avec vos utilisateurs ?

Notre communauté est surtout composée de lycéens et d’étudiants. Ils sont actifs sur les réseaux sociaux et on en profite pour communiquer avec eux au maximum. Après le Bac, on a reçu plein de messages qui disaient “Vous m’avez sauvé la vie, j’aimais vraiment pas telle matière et j’ai réussi à avoir une bonne note grâce à vous”.

Certains utilisateurs étaient en échec scolaire et nous disent qu’on leur a redonné le plaisir d’apprendre. Cela nous touche parce que c’est l’une des missions qu’on s’était fixées dès le début. On voulait donner à des jeunes en décrochage la possibilité de se raccrocher à l’école. C’est d’autant plus important qu’on est aussi passés par là. J’ai connu les ZEP, je vois bien l’enjeu et l’impact qu’on peut avoir. Savoir qu’à travers notre startup on contribue à leur réussite, c’est juste génial. C’était notre vision de l’entreprise, on voulait créer quelque chose de vrai, qui ait un impact concret.


Quels sont les next steps et que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Jusqu’à maintenant on ne couvrait que le programme de Terminale. On va commencer à préparer le Brevet puis peu à peu le reste du collège et du lycée. Quand on voit le nombre d’utilisateurs et la forte demande que l’on reçoit, on a encore une belle marge de progression ! Dans l’idéal, on aimerait suivre nos utilisateurs dès le début du Collège pour qu’ils nous gardent toute leur scolarité.

J’espère qu’on va poursuivre notre développement en France et in fine nous internationaliser pour aider un maximum de jeunes à réussir leur parcours scolaire.


Un conseil à donner à tous ceux qui comme toi ont un projet en tête ?

Il n’y a pas de secret : lancez-vous ! Beaucoup de gens passent plus de temps à écrire des business plans qu’à expérimenter. On a tendance à faire cela en sortant d’école de commerce.

Finalement, il n’y a rien de mieux que l’action. Si je suis venu me former à La Capsule, c’était pour être capable de développer mon produit. Depuis le début, Onzic a avancé de cette manière. C’est bien d’envoyer un formulaire et de poser des questions, mais c’est beaucoup mieux de proposer du concret. Quand les gens sont devant le produit avec un bouton “acheter”, c’est là qu’on sait si cela marche vraiment !

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