Chief Product Officer dans une startup parisienne, Antoine a l’habitude de travailler main dans la main avec l’équipe des développeurs d’Happytal, une startup proposant un service de conciergerie pour les hôpitaux. Il se passionne petit à petit pour le développement web et décide de suivre La Capsule avec 2 objectifs : comprendre le fonctionnement d’une application et peut-être changer de vie et devenir à son tour développeur web.
Après mon bac, j’ai intégré une classe préparatoire aux grandes écoles de commerce. À l’époque, je n’avais pas encore une idée précise de ce que je voulais faire, donc j’ai choisi un cursus assez général, qui ne me fermait pas trop de portes.
Après mon école de commerce, l’Essec Business School, j’ai travaillé pendant 6 ans en conseil, chez Accenture, en tant que consultant ventes et stratégie marketing. Durant mes missions, j’ai eu l’occasion de découvrir de près ou de loin la logique et le métier de développeur, j’ai par exemple dû me familiariser avec la mécanique d’Excel. Même si on était encore loin de la programmation, on rentrait déjà dans une logique que j’aimais bien : comprendre un besoin et essayer d’y répondre à l’aide des outils informatiques mis à ma disposition.
En 2016, j’ai rejoint la startup Happytal en tant que business developer d’abord puis j’ai lancé la création de l’équipe innovation ensuite. Cette équipe innovation est rapidement devenue l’équipe produit dans laquelle j’étais chargé de réfléchir aux fonctionnalités à développer, le “quoi?” et mon collègue, la faisabilité, c’est-à-dire le “comment?” du projet. Pendant le confinement, on travaillait sur le lancement d’une nouvelle plateforme et j’ai eu envie de monter en compétences tech. J’ai donc commencé à me former en HTML et CSS sur des plateformes en ligne.
J’ai longtemps mûri la réflexion de faire un bootcamp et j’ai finalement passé le cap. J’ai démissionné et j’ai rejoint La Capsule à Marseille. Après avoir comparé les formations existantes et en avoir parlé avec mes anciens collègues développeurs, les langages et la pédagogie de La Capsule me paraissaient être les plus pertinents pour être opérationnel. Il faut savoir que mon objectif n’était pas de devenir développeur web à ce moment, mais d’abord d’en savoir plus sur le développement web. Je gardais dans un coin de ma tête la possibilité de changer de métier, mais je restais ouvert à tous les horizons.
En effet. À la fin de La Capsule, j’ai commencé à postuler à deux types d’offres : des offres de développeurs web et mobile et des offres dans le domaine de la transformation digitale, sur des postes similaires à mes précédentes expériences.
Très vite, j’ai laissé tomber l’idée de revenir à mes anciens postes. Ce dont j’avais envie, c’était d’aller au bout de mon projet et de devenir développeur. Je voulais continuer à monter en compétences et, même si j’avais été pris dans une startup marseillaise, le meilleur endroit pour apprendre selon moi, c’était chez mon ancien employeur Happytal. Je les ai donc recontactés et ils ont accepté de me reprendre en tant que Développeur Web ! Pour moi, ce sont les conditions idéales pour apprendre parce que je connais déjà tout le monde, toute l’équipe produit et les projets, je peux me concentrer à 100% sur l’aspect Tech.
En front, on est sur du VueJS, et côté back, on a une partie des applicatifs qui sont sur du C++ mais également quelques projets en NodeJS et Express/NestJS.
Pour la base de données, on fait du PostgreSQL et MongoDB.
Une des raisons qui m’a poussé à faire La Capsule c’était d’apprendre JavaScript. Comparé à d’autres langages de bootcamp, je me fermais moins de porte en faisant ce choix, et je partais de moins loin dans l’apprentissage de nouveaux langages.
J’ai fait mes tests techniques sur du VueJS. C’est la même logique que React donc j’ai pu me former dessus rapidement.
Côté back avec NestJS, l’apprentissage est encore en cours. Mais en entreprise, on part rarement de zéro, il y a très souvent déjà des projets avec des lignes de code. La formation nous apprend ppris à lire et comprendre le code existant, et je peux, grâce à cette compréhension, refaire des features plus facilement que si je partais de zéro.
J’ai une grosse composante frontend dans mes missions car une grande partie des applications sont sur C++ en back. Je tenais à garder une composante back dans mes missions et je suis donc assigné aux projets en NestJS.
Mes missions sont principalement concentrées sur le développement d’un outil interne. C’est une sorte de marketplace pour gérer la partie conciergerie des hôpitaux. Les concierges peuvent directement passer des commandes sur notre outil de back office et on gère les offres ensuite avec la solution Mirakl.
En tant que développeur, je suis encore junior, mais j’ai une forte appétence business et produit, ce qui fait la force de mon profil.
Le développement web, ce n’est plus juste écrire des lignes de code mais c’est aussi intéragir avec toutes l’équipe tech, les products owner et les designers lors de la conception d’un produit. Ayant travaillé pendant 3 ans dans l’équipe produit, j’ai une vision centrée utilisateur. Je pose beaucoup de questions par rapport à la pertinence de ce que l’on fait et j’ai une compréhension des fonctionnalités plus poussées.
Avoir cette double compétence est un atout considérable dans les deux sens : en tant que développeur, on a une compréhension utilisateur plus exacerbée, et en tant que product owner, on est capable de mieux communiquer avec les développeurs et savoir expliquer précisément ce que l’on attend.
De façon générale, la discussion est beaucoup plus intéressante que lorsque le PO/PM (ndlrl : Product Owner/Product Manager) n’a jamais fait de développement ou ne comprend pas le fonctionnement du backend par exemple.
D’un point de vue compétences, en plus d’avoir appris tous les aspects très techniques de la programmation, on a appris lors du projet final à faire un petit step back pour réfléchir aux étapes en amont du développement. Avant de me lancer dans le développement d’une application, je me demande comment je vais architecturer ma base de données, quelles API me sera utile etc… J’avais déjà un peu vu ces concepts-là dans mon ancien métier mais j’ai trouvé ça très bien de le refaire à La Capsule du point de vue du développeur.
D’un point de vue plus global, La Capsule a été une super expérience, c’est évident ! Mon conseil pour les futurs alumni de La Capsule, c’est de continuer de coder et d’apprendre les bonnes pratiques ! Si vous en avez l’occasion, le stage est une opportunité en or pour apprendre le code “professionnel” et approfondir les concepts vus pendant la formation.
En conclusion, La Capsule est un super tremplin pour se reconvertir dans le développement web !